À l’Université de Ngaoundéré, près de 7 000 étudiants étrangers, principalement des Tchadiens, sont présents. La proximité géographique avec le Tchad explique cet afflux. Ces étudiants bénéficient des formations de qualité proposées par cette institution.
L’université marque une nouvelle étape dans la vie des étudiants, caractérisée par une liberté accrue, loin des contraintes du lycée. Ils peuvent s’habiller librement, tout en respectant le code vestimentaire de l’université. Par exemple, à l’Université de Yaoundé 2, les chaussures ouvertes, casquettes, vêtements déchirés, coiffures extravagantes, démembrés et bonnets sont interdits.
Les étudiants apprécient cette nouvelle liberté, qui leur permet d’exprimer leur personnalité à travers leur style vestimentaire. Cette étape est cruciale dans leur développement personnel. Cependant, l’adaptation n’est pas aisée pour tous. Certains éprouvent des difficultés à se faire des amis et à nouer des contacts.
L’université peut être intimidante, notamment pour les étudiants de première année. Avec le temps, ils découvrent les associations étudiantes, les clubs et les activités extrascolaires qui leur permettent de rencontrer des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt.
L’alimentation constitue également un aspect important de la vie universitaire. Les étudiants doivent gérer leur budget pour se nourrir. Certains privilégient les plats traditionnels comme le BHB (Beignets haricot bouillie), les spaghettis sautés ou d’autres plats locaux. D’autres préfèrent se restaurer dans les restaurants universitaires ou les food trucks.
Il est essentiel de rappeler que l’objectif principal de cette expérience universitaire reste la réussite académique. Les étudiants doivent travailler dur pour réussir et passer au niveau supérieur, rendant ainsi fiers leurs parents, qui consentent de nombreux sacrifices pour leur éducation.
Par Martine ANDELA