Un enchaînement de séminaires a été organisé sur le réarmement moral, civique et entrepreneuriale sous l’égide de monsieur le sous préfet de Yaoundé 1 Harouna Nyandji Mgbatou.
Le 12 mai 2023, la chefferie de 3e degré de Tsinga village a ouvert ses portes au président du conseil communal jeune de Yaoundé 1er, Elongo Camille Gaël ; au président du conseil municipal jeune de Yaoundé 1er Hadj Aboubakar Banama Mohamadou et ses membres ; le député jeune de l’arrondissement ; les leaders des associations et mouvements jeunes, les membres du Ministère de la Jeunesse et de l’Éducation Civique (MINJEC).
Une assise matinale consacrée aux causeries entre jeunes dans l’objectif de déceler les entraves qui empêchent les jeunes d’expérimenter l’unité nationale afin de trouver des solutions.
L’incivisme est un manque de dévouement pour le bien de la nation, comme acte d’incivisme on dénombre : Le banditisme, le vol, le braquage, le vandalisme… Une problématique a été mise au centre de cet échange : Qu’est ce qui pousse les jeunes à commettre les actes d’incivisme ?
Suite aux interventions des participants, il en ressort que les jeunes ne sont pas engagés, la paresse, ils cèdent facilement au découragement, la mauvaise utilisation des réseaux sociaux, la mauvaise compagnie, l’incompréhension, le problème de langage, le relâchement de l’éducation des parents à leurs enfants.
Quelques solutions à prendre en compte pour bannir ce phénomène : Scolariser les enfants, multiplier les emplois, veiller à leur éducation quelqu’en soit l’âge, sensibiliser les jeunes à l’utilisation responsable des réseaux sociaux…
Le MINJEC a mis à la disposition des jeunes des programmes pouvant les accompagner dans leurs projets en termes d’encadrement à savoir : Le plan triennal spécial, le PAJEC, PPEJ, et le FONIJ.
Le vivre ensemble camerounais.
Le lundi 15 mai 2023 les travaux du carrefour local du vivre ensemble se sont tenus à la mairie de Yaoundé premier précisément dans la salle des actes. Dans cette somptueuse salle le sous préfet de Yaoundé 1er, les chefs traditionnels et leurs grades confondus, les conseils communaux et municipaux, les membres du MINJEC ont répondu présent.
La fête de l’unité nationale est une occasion idoine pour la promotion des valeurs (le vivre ensemble), une richesse incontournable du pays. Le vivre ensemble camerounais une réalité ou un mythe ? Telle était la problématique évoquée.
Un exposé a été soumis et détaillé expliquant de fond à comble ce qu’est le vivre ensemble et les entraves qui lui font barrière. C’est entre autre la cohabitation, l’union des uns et des autres sans distinction comme entraves.
Quelques obstacles ont été relevés : Le favoritisme, la faible implication des jeunes, l’inclusion des étrangers, non respect des lois, la corruption, le sous emplois, les détournements des fonds, etc.
Suite aux différentes interventions des chefs traditionnels, le sous préfet à répondu avec clarté et précision : « Le vivre ensemble camerounais ne saurait être un mythe, il a toujours existé au Cameroun et continue d’exister. Sauf qu’il traverse quelques zones d’ombre que nous devons surmontées ».
Il a pris l’exemple sur lui même qui est de père musulman et de mère chrétienne. Pour son mot de fin il a exhorté la population à cultiver l’amour et à éviter les discours haineux pour que le Cameroun demeure un et indivisible.