Les précipitations du 27 septembre 2024 ont en effet provoqué des éboulements et des inondations dans plusieurs localités de cette région, notamment dans l’arrondissement de Fokoué.
Les villages de Bandoum par Fotsa Toula, Fomopea, Ndoundé, Fotchouffeu et Tsafeu ont été particulièrement touchés, subissant d’importants dégâts matériels et enregistrant plusieurs blessés graves. Les autorités compétentes sont actuellement à pied d’œuvre pour évaluer la situation et proposer des solutions durables.
Dans l’immédiat, les populations affectées ont été relogées dans des abris temporaires mis en place par les autorités administratives et municipales. Toutefois, il est crucial de souligner que ces mesures ne sont que provisoires et qu’une réponse à long terme est nécessaire.
À cet égard, la ministre a rappelé que le gouvernement a déjà pris des initiatives pour protéger les populations, notamment à travers le Programme de lutte contre les inondations (PULCI) et d’autres projets d’assainissement. Elle a également mis en garde contre les actions humaines qui aggravent les risques en milieu urbain.
La ministre a invité les maires et les habitants à respecter les règles d’urbanisme et de construction, à sensibiliser les populations sur les dangers et à renforcer les contrôles des chantiers. Elle a aussi appelé à une étroite collaboration avec les autorités administratives pour prévenir de nouvelles catastrophes.
Il convient de rappeler que Fokoué a déjà été frappée par un sinistre similaire. En 2019, un glissement de terrain avait causé la mort de trois personnes et détruit plusieurs constructions dans le village de Yantou.
Si des mesures d’urgence ont été prises pour soutenir les populations sinistrées, il demeure indispensable de mettre en place des solutions pérennes afin de prévenir de futures catastrophes et protéger les habitants.
Par Martine ANDELA (Stagiaire)