Ces jeunes délinquants, armés de couteaux, machettes, armes blanches, lames et gourdins, ont attaqué des citoyens dans les rues, laissant de nombreuses victimes derrière eux.
Les “Microbes” ont d’abord frappé au carrefour de l’ancienne station mobile Njoh Njoh, avant de se diriger vers la rue Manguier, où ils ont dévalisé un jeune homme et l’ont poignardé à mort, abandonnant son corps sans vie dans son véhicule. Les quartiers de Bali et Bonapriso ont été les plus durement touchés par ces violences, qui impliquent une quinzaine de jeunes hommes.
La violence s’est ensuite propagée au carrefour Anatole, où selon des témoins, les “Microbes” ont volé tout ce qu’ils pouvaient en dévalisant les passants. Bien que les forces de l’ordre soient intervenues, aucun suspect n’a été arrêté ce soir-là.
Il convient de rappeler que cette attaque survient un mois après le meurtre de Pierrot Kuntz Misse, poignardé devant son domicile à Bali, un drame qui avait provoqué une grande indignation dans la ville.
En réaction à ce meurtre, les autorités avaient interdit la circulation des motos-taxis entre 18h et 6h à Bali et Bonapriso, et un comité de vigilance avait également été mis en place pour contrôler les entrées et sorties du quartier Canton Bell.
Cependant, malgré ces mesures, l’insécurité persiste à Douala. Les “Microbes” sont de nouveau actifs, inspirant la peur parmi les citoyens.
La délinquance juvénile, le chômage et la pauvreté sont des facteurs clés de ce phénomène. Des solutions durables sont nécessaires pour prévenir et éradiquer cette violence, tout en aidant ces jeunes à se réinsérer dans la société.
Il devient donc urgent de prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à cette vague de violence et rétablir la sécurité dans les quartiers touchés. La sécurité publique doit rester une priorité pour les autorités et la population.
Dans ce contexte, le gouverneur de la région du Littoral a tenu un point de presse pour rassurer les populations, affirmant que les forces de l’ordre mettraient tout en œuvre pour éradiquer ces actes de violence.
Dans la foulée de cette déclaration, huit des quinze délinquants qui avaient échappé à la justice, ont été arrêtés, marquant une avancée importante dans la lutte contre cette insécurité.
Par Martine ANDELA (Stagiaire)