Selon l’alliance vaccinale GAVI et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), cette campagne se révèle être la première au monde en dehors des essais cliniques et constitue une étape nécessaire dans la lutte contre le paludisme.
“Grâce au travail que nous effectuons avec l’UNICEF, de nombreux autres pays, notamment le Burkina Faso, la Sierra Leone et le Bénin, ont pu recevoir des doses de vaccin. Et le processus est toujours en cours; nous envisageons de fournir à 12 pays 18 millions de doses de vaccin RTS au cours des années 204 et 2025”, laisse entendre Aurelia Nguyen, chargée du programme GAVI.
Cependant, il existe tout de même des défis. Selon GAVI et l’OMS, les enfants les plus difficiles à atteindre sont ceux qui sont les plus vulnérables.
En outre, selon les estimations de l’OMS, environ 250 millions de personnes sont touchées par le paludisme, et 600 000 décès sont observés à travers le monde, dont la majorité (94%) se trouve en Afrique, notamment les enfants de moins de 5 ans.
“L’intensification des vaccins contre le paludisme à travers des plates-formes de vaccination efficaces qui œuvrent à limiter le nombre de cas dus au paludisme. Environ 7% des cas de paludisme sont prévenus après chaque administration saisonnière de dose de vaccin antipaludéen”, selon Kate O’Brien, directrice des vaccins à l’Organisation mondiale de la Santé.
Bien que le taux de mortalité causé par le paludisme soit en baisse ces dernières années, il reste tout de même plus élevé qu’avant l’apparition de la pandémie à COVID-19.