Il s’agit d’une alerte faite dans le cadre des prévisions climatiques de l’ONACC pour le mois de juin 2024 sur le territoire national. En effet, de fortes averses pourraient se produire sur des laps de temps très brefs par rapport à la norme.
Les régions concernées.
Les risques d’inondations et de dégâts liés à ces dernières touchent 9 des 10 régions du pays. Ainsi, nous avons la région du Centre, dont les villes les plus visées sont Yaoundé et Nkolbisson. Dans la région du Littoral, les villes de Nkongsamba, Yabassi, Edéa, Douala 2, 4 et 5 sont les plus ciblées par ces risques d’inondations. Nous avons également la région du Sud-Ouest avec les villes de Muyuka et de Limbé.
Les habitants de l’Ouest sont aussi concernés. De fortes précipitations se feront ressentir à Foumban, Dschang, Foumbot et Bafoussam. La région du Nord-Ouest figure dans ce rapport de prévisions climatiques avec, au devant de la scène, les villes de Batibo, Bamenda, Bamessing et Mbengwi. Les fortes pluies se feront également ressentir dans la région de l’Adamaoua, plus précisément à Nkarna Manga, Djaoro Ndo, Mbe et Wak.
Outre les risques d’inondations annoncés par l’ONACC, les régions de l’Extrême-Nord, du Sud et du Nord vont enregistrer des pertes en matériel : Plantations, routes, poteaux électriques et maisons détruits par les pluies.
Inondations et éboulements de terrain : Un mal persistant.
Durant les dernières années, la population camerounaise a subi des catastrophes naturelles qui ont soit coûté la vie à des citoyens, soit causé des pertes matérielles. Parmi ces drames naturels, nous pouvons citer l’éboulement de terrain de Mbankolo survenu le 23 octobre 2023 à Yaoundé. La même catastrophe a sévi à Kumba au mois de septembre 2022, puis en juillet 2022 sur la colline de Mutengene à Tiko. À cela, nous ajoutons les inondations annuelles à Douala et celles survenues à Limbé entre juin et septembre 2023, qui avaient affecté plus de 1600 habitants de la ville.
Généralement, la cause de ces catastrophes la plus pointée du doigt demeure la construction des maisons proches des cours d’eau et sur des zones à risque (Montagnes, collines, zones rocheuses).
Présentement, le monde fait face aux changements climatiques et aux conséquences directes de ceux-ci. Ce 5 juin 2024, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé que mai a été le mois le plus chaud de l’histoire. Dans sa déclaration, il a précisé qu’il s’agissait du 12e mois consécutif avec de fortes chaleurs. Enfin, António Guterres a invité chacun à se mobiliser pour préserver notre planète.
Ces prévisions et alertes sont des appels à tous les citoyens et les gouvernements pour s’engager à préserver l’environnement et les espèces naturelles d’une part, et d’autre part à créer des initiatives de restauration des zones détruites.